
- 64% des Français se formeraient au digital s’ils pouvaient reprendre leurs études,
- Plus de la moitié (54%) choisiraient un cursus dans le domaine des STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques),
- Des chiffres cohérents avec les choix d’enseignements des lycéens qui privilégient les sciences dans le cadre de la réforme du lycée.
Ah, si j’avais à nouveau 18 ans… Re.sources, le laboratoire de réflexion sur l’emploi du groupe Randstad, continue d’explorer les amours contrariées des Français avec le numérique. Alors que la rentrée universitaire se profile, la seconde étude re.search s’intéresse à l’impact du numérique sur les choix d’orientation post-bac. Cette enquête, menée dans 34 pays, souligne les rapports contradictoires qu’entretiennent les Français avec le digital. D’un côté, s’ils apparaissent moins bien armés en termes de compétences numériques, seuls 58% des Français estiment que leur employeur devrait investir davantage dans leur montée en compétences, contre 68% en moyenne dans le reste du monde. De l’autre, s’ils avaient à nouveau 18 ans et le bac en poche, près des deux tiers (64%) choisiraient un cursus universitaire en lien avec le digital et plus d’un sur deux (54%) privilégierait le domaine des STEM. Ils sont même 62% à estimer que les étudiants devraient envisager une carrière dans ces domaines pour assurer leur employabilité de long terme. A l’heure où la digitalisation du marché du travail prend de l’ampleur dans tous les domaines, l’étude re.search dresse en creux un portrait paradoxal des salariés Français. Celui de professionnels peu concernés, à titre personnel, par la transformation des métiers mais conscients de l’enjeu de formation pour les générations qui entrent sur le marché.

« A l’heure où le gouvernement appelle de ses vœux l’émergence d’une « startup nation », la France semble atteinte d’un paradoxe numérique. Malgré un retard constaté en termes de compétences digitales, les Français sont moins en demande de formation et plus confiants quant à leur avenir. Ils ne sont ainsi que 29% à craindre l’automatisation de leur emploi, contre plus du tiers (34%) chez leurs voisins. Étonnamment, ce déficit de compétences, les Français en ont pris conscience, mais moins pour eux-mêmes que pour les lycéens au seuil de l’université. La réforme du lycée, dessine les contours d’une génération plus lucide sur la transformation de notre économie. Les mathématiques sont la spécialité la plus plébiscitée par les élèves de seconde (64%) . Le virage culturel qui s’impose est en train d’être pris, mais uniquement chez les générations les plus jeunes. », explique François Béharel, Président du groupe Randstad en France.
Découvez l’étude Re.search #2 2019