le 16 septembre 2021
4 collectivités sur 10 ont eu des difficultés de recrutement en 2021
  • Quatre collectivités sur dix ont rencontré des difficultés de recrutement en 2021
  • La première cause de ces difficultés est le manque de candidatures pour certains postes
  • Un tiers des collectivités mobilisent le levier financier pour renforcer l’attractivité de leurs offres d’emploi
  • 49% des responsables de collectivités pensent que le recours au télétravail va baisser après la crise sanitaire

 

Les territoires sont appelés à s’engager sans tarder vers des modèles alternatifs de conception et de mise en œuvre des politiques publiques et doivent tirer des enseignements de la crise. Selon l’édition 2021 du baromètre RH des collectivités locales, mené par le Pôle public du groupe Randstad France en partenariat avec Villes de France, l’Assemblée des Communautés de France (AdCF), l’ANDRH des territoires (ANDRHDT) et l’Association des Directeurs Généraux des Communautés de France (ADGCF), la continuité de service est toujours la priorité des dirigeants territoriaux, notamment en cette période d’incertitudes, alors même que quatre collectivités sur dix ont rencontré des difficultés de recrutement en 2021. Les deux principaux freins pour embaucher sont le manque de candidatures sur certains postes (69% des dirigeants territoriaux le déclarent) et les rémunérations peu attrayantes (59%). Les collectivités doivent donc trouver de nouvelles solutions pour se rendre attractives auprès des candidats et un tiers d’entre elles mobilisent ainsi le levier financier. Au moment où les administrations engagent les négociations sur le télétravail suite à l’accord du 13 juillet dernier, 49% des responsables de collectivités pensent que le recours au télétravail va baisser – 12 % souhaitent même voir cette pratique s’arrêter – malgré sa mise en place massive et inédite lors de cette crise et son attrait croissant pour les candidats.

 

Aline Crépin“Le baromètre RH des collectivités locales 2021 nous délivre un « instantané » en demi-teinte : les responsables RH peinent à conserver de la hauteur pour appréhender les dossiers de fond, alors même que les attendent des missions plus stratégiques comme préparer les organisations et les services à une dynamique de rebond, trouver de nouveaux leviers d’attractivité pour leurs collectivité ou encore placer les agents au centre des préoccupations des décideurs et décideuses publiques. L’évolution des organisations, l’accompagnement au changement, l’acquisition de nouvelles compétences : tous ces sujets auraient dû occuper une place de choix dans les réflexions prospectives traditionnellement menées en début de mandat. La situation sanitaire en a hélas décidé autrement, même si elle a permis malgré elle d’ouvrir la voie à des discussions sur le télétravail et l’attractivité des carrières dans le public”, résume Aline Crépin, Directrice innovation sociale et affaires publiques du groupe Randstad France.

 

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