le 5 mai 2022
3ème édition de l’étude AUSY / Infopro sur la marque employeur ingénieurs

Pour la troisième année consécutive, le groupe AUSY et Infopro ont interrogé des étudiant(e)s en école d’ingénieur, des jeunes diplômé(e)s et des ingénieur(e)s en poste sur leur vision de leur métier, leurs attentes et leurs aspirations. Bien que confiants sur leur employabilité, les répondants reconnaissent l’importance d’une double formation à la fois technique mais également généraliste (marketing, commerce, etc.).

La reprise économique booste la confiance des ingénieurs

 

Un étudiant sur deux (47 %) privilégie une école d’ingénieur pour se former et moins d’un sur trois (31 %) envisage un parcours universitaire

8 étudiants sur 10 (76 %) envisagent de suivre, ou suivent déjà, une double formation technique ou généraliste

98 % des ingénieurs en poste jugent importante l’acquisition de nouvelles compétences

82 % des étudiants en stage ou en alternance aimeraient intégrer l’entreprise qui les forme

Le réchauffement climatique et la cyber sécurité sont en tête des défis que souhaitent relever les ingénieurs

 

« Bien que les ingénieurs aient réussi à traverser la crise sanitaire sans trop de difficulté grâce à leur capacité d’adaptation, ils en ont tiré des enseignements. Ils ont notamment pris conscience que l’acquisition régulière de nouvelles compétences est indispensable pour pouvoir appréhender un environnement qui ne cesse d’évoluer. Les entreprises se doivent de les accompagner en ce sens. Les process RH que nous avons mis en place depuis 3 ans maintenant au sein du groupe AUSY nous permettent de proposer à nos collaborateurs un suivi individualisé et des parcours de formation sur mesure. Hard skills, soft skills, …, nos talents se forment en fonction de leurs besoins et peuvent compter sur un support personnalisé pour accompagner leur évolution au sein du groupe », analyse Jérôme Gontard, Directeur général d’AUSY

 

Des ingénieurs portés par leur goût pour la science… comme par les avantages liés au diplôme

Si pour les ingénieurs en poste, le goût des sciences a été la principale source de motivation (59 %) qui les a conduits à choisir ce métier, du côté des étudiants et des jeunes diplômés le niveau de rémunération attendu (41 %), les responsabilités liées à la fonction (39 %) et le sésame que représente le diplôme d’ingénieur sur le marché de l’emploi (36 %) les galvanisent davantage.

La nouvelle génération d’ingénieurs serait-elle plus pragmatique ? La crise sanitaire et économique est passée par là et elle a, sans nul doute, laissé des traces dans les esprits.

Y compris chez les ingénieurs en fonction qui déclarent à 28 % que leur poste ne correspond pas à l’idée qu’ils s’en étaient fait. Il semble y avoir un décalage entre la vision très technique du métier d’ingénieur et la réalité du terrain qui nécessite des compétences plus transverses.

Les ingénieurs en poste sont d’ailleurs 31 % à envisager changer de métier même si très peu pensent sauter le pas à court terme.

 

La formation : toujours un gage de réussite pour les ingénieurs

Les chemins pour devenir ingénieurs se sont diversifiés. Près de la moitié des étudiants privilégient les écoles d’ingénieurs (47 %) auxquelles ils accèdent directement après leur baccalauréat (39 %) ou à l’issue d’une classe préparatoire (53 %). La formation universitaire ne séduit qu’un étudiant sur trois (31 %).

La double formation se généralise auprès des nouvelles générations : 8 étudiants et jeunes diplômés sur 10 (76 %) ont l’intention de compléter leur formation initiale.

Une très grande majorité des ingénieurs, qu’ils soient en poste ou encore à l’école, ont pris conscience que l’acquisition régulière de nouvelles compétences est indispensable pour leur permettre de faire face aux changements induits par les nouveaux usages et les nouvelles technologies.

 

Très prisées  par les entreprises, cette deuxième formation peut tout aussi bien être une formation transversale (management, marketing, commerce, etc.) que verticale, c’est-à-dire sur un domaine technique en particulier. Cela concerne des formations autour de la data/IA, de la cybersécurité ou de la transformation digitale, mais également des formations sur les nouvelles méthodes de travail (gestion de projet, management, agilité & DevOps).

Et la formation en stage ou en alternance ? Elle est plébiscitée par 72 % des étudiants et des jeunes diplômés et est un véritable tremplin vers le premier emploi. Plus de 8 étudiants sur 10 (82 %) envisagent ainsi d’intégrer l’entreprise dans laquelle ils se forment.

La crise sanitaire a également rebattu les cartes concernant les secteurs d’activité préférés des  étudiants et des jeunes diplômés. L’an dernier le secteur du commerce digital, porté par l’explosion de la vente en ligne et des technologies associées, avait eu leur préférence.

En 2022, c’est le secteur de l’aéronautique, de l’aérospatial et de l’automobile qui retient leur intérêt, les perspectives d’embauche dans ces activités étant reparties à la hausse.

 

Des ingénieurs guidés par la recherche d’un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle

La crise a été l’occasion pour les ingénieurs de revoir leurs aspirations et leurs attentes. L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle est le critère auquel ils accordent le plus d’importance.

Plus d’un ingénieur sur deux (55 %) serait ainsi prêt à refuser un poste si l’entreprise qu’il convoite ne propose pas de télétravail.

Les ingénieurs apprécient également de bénéficier d’autonomie dans les missions qui leurs sont confiées, missions qui doivent être porteuses de sens pour les satisfaire pleinement.

A contrario, un désaccord avec leur hiérarchie (57 %), des projets peu stimulants (56 %) ou de mauvaises relations avec leur équipe (47 %) pousseraient les ingénieurs à quitter leur poste actuel.

 

Le métier d’ingénieur : l’opportunité de relever les défis sociétaux

Le réchauffement climatique et la cyber sécurité restent clairement les enjeux prioritaires pour tous les répondants.

Mais si, pour les ingénieurs en poste, les nouvelles sources d’énergie sont également une préoccupation importante ; du côté des étudiants et des jeunes diplômés, ce sont les menaces sanitaires qui retiennent toute leur attention. Un intérêt particulier qui pourrait traduire l’inquiétude d’une génération encore marquée par l’expérience de la pandémie.

 

Méthodologie

  • L’étude « Marque employeur ingénieurs » a été menée par Infopro Digital et AUSY auprès d’un échantillon représentatif de 664 ingénieurs. Parmi eux, 95 étudiants en début ou milieu de cursus, 57 étudiants en fin de cursus, 50 jeunes diplômés pas encore en poste, 462 ingénieurs en poste
  • Le questionnaire a été auto-administré en ligne

Le terrain a été mené du 7 février 2022 au 25 mars 2022