Alors que le groupe Randstad vient de signer son quatrième accord sur l’égalité professionnelle, les mesures prises par la direction ces dernières années au sein du groupe ont permis de supprimer, ou presque, les écarts de salaire injustifiés entre les femmes et les hommes. Ils sont en effet passés de 1,8 % en 2011 à 1,0 % en 2015, selon l’étude réalisée par le cabinet Aon Hewitt pour Randstad, alors que les écarts de salaire moyens entre les femmes et les hommes atteignent, toutes choses égales par ailleurs, 9 % en France selon l’Insee. Les leviers : une impulsion forte de la direction, un pilotage volontariste et constant, des outils comme les indicateurs d’égalité professionnelle (intégrés dans le système de révisions salariales annuelles, ils obligent les managers à prendre en compte ce paramètre dans leur décision) et, enfin, des processus RH qui vont au-delà de ce que la loi impose, comme par exemple l’augmentation systématique des personnes en congé parental. L’ambition de Randstad demeure toutefois d’atteindre l’égalité salariale réelle – soit 0 % d’écart injustifié. Pour y parvenir, Randstad entend maintenir ses efforts, qui se traduisent par exemple par l’existence d’une enveloppe budgétaire consacrée exclusivement à la neutralisation des éventuelles différences de rémunération non justifiées entre les femmes et les hommes.
« Titulaire depuis 2008 du label « Égalité professionnelle », le groupe Randstad France est engagé de longue date dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. Cet engagement témoigne bien sûr de la volonté du groupe de lutter contre toutes les formes de discrimination. Mais il traduit aussi l’intérêt opérationnel de l’entreprise, qui rassemble plus de 75 % de femmes. Dans ce contexte, Randstad a érigé trois priorités en matière d’égalité femme-homme : l’égalité salariale, l’équilibre des temps de vie et la promotion des femmes aux postes d’encadrement. Si le comité exécutif (5 femmes et 7 hommes) et le Top 100 (51 % de femmes) du groupe traduisent dans les faits ce dernier objectif, l’entreprise doit poursuivre ses efforts de féminisation des comités de direction et plus généralement des fonctions de management à hauteur de 60 %. L’accord sur l’égalité professionnelle que vient de signer Randstad comprend des mesures concrètes pour nous aider dans l’atteinte de cet objectif ambitieux », déclare Laurence de Fontenay, directrice générale déléguée en charge des ressources humaines du groupe Randstad France.