“La crise sanitaire a fortement augmenté les besoins de personnels dans les secteurs du médical et du paramédical. Les tensions sur ces secteurs viennent s’ajouter à celles existantes avant l’apparition du Covid-19, liées notamment au vieillissement de la population qui va de pair avec une demande accrue de soins. Afin de permettre aux structures d’accueil, de soins ou de services de poursuivre les missions qui sont les leurs dans les meilleures conditions, Appel Médical recrute plus de 8 000 professionnels de santé qui viennent renforcer temporairement ou intégrer définitivement les équipes en place ” déclare Stéphane Jeugnet, Directeur Général d’Appel Médical.

Une pénurie structurelle de soignants

Au niveau national, les 150 agences d’Appel Médical travaillent en étroite collaboration avec de nombreux établissements et structures médicales ou paramédicales – hôpitaux, cliniques, soins de suite et de réadaptation, établissements pour personnes âgées ou handicapées, crèches, services de soins infirmiers à domicile, pharmacies, laboratoires de biologie médicale, cabinets médicaux… – qui leurs confient leurs besoins de recrutement de collaborateurs en CDI, en CDD ou en mission d’intérim.

D’ici la fin de l’année 2021, Appel Médical recrute pour ses clients plus de 8 000 professionnels de santé, femmes et hommes, débutants comme expérimentés.

Cet important volume d’offres de postes s’explique par les besoins en personnels soignants engendrés par la crise sanitaire. Les aides-soignants, les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes notamment ont été excessivement sollicités depuis plus d’un an et vont continuer à l’être. A cette tension liée à la crise du Covid-19 s’ajoute une structure de la pyramide des âges du corps médical en faveur du départ à la retraite des praticiens et un vieillissement de la population française qui conduit à une sollicitation grandissante de l’offre de soins.

Toutefois, malgré la période extrêmement éprouvante traversée depuis 2020 par les professions médicales et paramédicales, la relève semble se profiler sur certains métiers. La préparation au diplôme d’infirmier est ainsi la formation la plus demandée cette année par les futurs bacheliers et représente 9% des vœux toutes filières confondues^[1]. La loi santé, adoptée le 16 juillet 2019, a quant à elle mis fin au numerus clausus, mais la pénurie de médecins se fera sentir au moins pour les 8 ans à venir.

^[1] Source : Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation