Portée par la croissance de l’économie en 2017 et la pénurie de certaines compétences, la fiche de paie des salariés non-cadres connaît en 2018 une hausse de 1,8%, inédite depuis 2013. Le salaire moyen s’établit à 1607 euros, en progression de 28 euros sur une année. Pour la première fois depuis 2014, cette hausse est supérieure à celle du Smic (+1,2% en 2018). Elle était jusqu’à présent strictement corrélée à la revalorisation annuelle du salaire minimum. Contrairement à 2017, où le niveau de salaire des professions intermédiaires avait stagné (+0,1%), elles enregistrent la plus forte hausse à 3,6%, soit le double de la hausse moyenne. L’Industrie tire également son épingle du jeu avec une fiche de paie en hausse de 2,2%. Cela témoigne du regain d’optimisme du secteur et d’un climat des affaires bien orienté en 2017. La dixième édition du baromètre Randstad des salaires non cadres est une étude objective basée sur les salaires réels issus de l’analyse de 1,4 millions de fiches de paie représentant 124 métiers relevant des statuts « ouvriers non qualifiés », « employés », « ouvriers qualifiés » et « professions intermédiaires ».
» Les salariés non-cadres ont vu leur rémunération progresser de 1,8% en 2018, selon la dernière édition du baromètre Randstad. C’est une rupture nette en comparaison des trois dernières années au cours desquelles la revalorisation était bien plus modeste. Pour la première fois depuis 2014, la revalorisation des salaires non-cadres est plus importante que celle du Smic, alors qu’elle y était strictement corrélée jusqu’à présent. C’est une bonne nouvelle pour les salariés non cadres. Ils bénéficient de la bonne santé de l’économie en 2017, mais également d’un regain de dynamisme de l’Industrie et du BTP. Face à la pénurie de talents, les entreprises n’ont d’autre choix que de proposer des rémunérations plus attractives pour attirer ou conserver les collaborateurs non cadres dont elles ont besoin. » déclare François Béharel, président du groupe Randstad France.