
- Randstad SmartData a analysé les attentes des employeurs dans les 6 familles de métiers auxquelles préparent les masters de l’IPAG,
- Le contenu de 125 000 offres a été passé au crible pour déterminer les compétences techniques et comportementales attendues,
- L’IPAG a adapté ses enseignements pour mieux armer ses étudiants.
L’IPAG Business School, l’une des principales écoles de commerce en France, s’est appuyée sur SmartData, la solution de Big Data du groupe Randstad, pour adapter les enseignements de ses six filières de formation en Master. En s’appuyant sur le travail de cartographie extrêmement précis des métiers occupés par les jeunes diplômés de l’IPAG, Smartdata a scruté plus de 11 000 sites de recrutement. L’outil a isolé 125 000 offres d’emploi correspondant aux débouchés des Master de l’IPAG. L’analyse de leur contenu a permis de déterminer quelles étaient les attentes précises des recruteurs en termes de compétences techniques et de savoir-être. Sur cette base, le Comité de Perfectionnement de l’IPAG, composé notamment de chefs d’entreprise et de cadres dirigeants, a acté la refonte de l’offre pédagogique de l’école afin de continuer à renforcer sa cohérence avec les besoins des employeurs. L’objectif est de faciliter l’intégration de jeunes diplômés sur le marché de l’emploi rendue plus compliquée par le contexte sanitaire.
L’IPAG Business School forme des managers à bac+5 dans six grandes filières : les ressources humaines, le commerce international et la logistique, la finance, l’audit et le contrôle de gestion, la gestion de patrimoine et la finance, le marketing et la communication et la négociation et la stratégie commerciale. Pour chacun des métiers auxquels prépare l’école, elle a recensé l’ensemble des compétences attendues, en vue de former des profils parfaitement en phase avec les besoins des recruteurs. L’IPAG a également souhaité identifier les métiers émergents, en vue d’anticiper l’avenir.
Sur la période allant du 1er octobre 2017 au 30 septembre 2019, Smartdata a isolé et analysé 125 000 offres d’emploi pertinentes. Elles ont permis de donner un premier niveau d’information sur la typologie de contrat, les niveaux de rémunération, les secteurs et les régions les plus dynamiques en matière d’embauche. Les équipes du groupe Randstad ont complété cette cartographie en publiant une estimation du marché invisible, pour affiner les conseils apportés aux élèves. Mais surtout, ce travail conséquent a permis d’identifier les savoirs, savoir-être et savoir-faire attendus par les recruteurs.
Le savoir-être, compétence clé des futurs managers
Les enseignements de l’étude ont réservé quelques surprises :
Le savoir-être : le grand gagnant de cette étude
Si les compétences varient d’un métier à l’autre, une seule reste commune à tous les postes : le savoir-être en entreprise. Si les recruteurs s’accordent sur un point, c’est bien celui-ci ! Les Grandes écoles françaises savent très bien former leurs futurs diplômés aux techniques de gestion courantes. Entre deux excellents candidats, c’est bien le comportement et le savoir-être qui feront la différence. Les enseignements doivent désormais intégrer cette dimension. Le TOP 3 de ces savoir-être demandés tous métiers confondus sont l’écoute (largement en tête), l’esprit de synthèse et l’autonomie.
La maîtrise du français
Autre critère sur lequel les entreprises sont intraitables et qui a créé la surprise : la maîtrise de la langue de Molière. Connaissance des règles de grammaire, capacités rédactionnelles, orthographe impeccable… telles sont les demandes les plus formulées par les recruteurs.
Les préalables techniques… grands absents des offres
Le constat le plus flagrant est le fossé qui existe entre la description des missions et des savoir-faire exigés et les compétences réellement attendues par les opérationnels. Les compétences techniques (ou hard skills) essentielles ne figurent pas ou peu dans les offres. Ce alors même que ce qui apparaît comme une base évidente (la maitrise du Français par exemple) est explicitement exigé.
Les métiers émergents, de vraies nouveautés ?
De manière générale, ceux que l’on nomme nouveaux métiers sont en fait des évolutions de métiers déjà existants ou des reformulations de titres qui correspondent plus aux attentes actuelles. Dans la majorité des cas, ces nouveaux métiers incarnent la transformation digitale de l’entreprise. Parmi les nouveaux métiers sur lesquels débouchent les parcours de formation de l’IPAG, certains ont retenu l’attention du Comité de perfectionnement de l’IPAG :
Dans le domaine des ressources humaines
La RSE et l’inclusion sont des thèmes majeurs et essentiels pour les entreprises. Ces dix dernières années ont marqué un tournant et cette thématique n’est plus un atout de communication strict, mais bien une véritable stratégie indispensable à toute entreprise, à côté de laquelle on ne peut plus passer.
Dans les métiers du marketing et de la communication
Le digital est devenu la compétence incontournable ! Le Growth Hacker, qui développe le business, l’Inbound Marketeur, chargé d’attirer le client ou même le Product Owner, qui fait le lien entre l’équipe métier et la technique (les développeurs).
Dans la Finance
Les DATA ont largement pris le dessus : ceux qui, d’une manière générale, maitrisent les algorithmes sont des profils recherchés, au premier rang desquels on trouve les data analysts.
A propos de l’IPAG Business School
Créée en 1965 par Jacques Rueff, économiste et académicien, L’IPAG Business School est une école supérieure de commerce reconnue par l’Etat comme d’intérêt général (label EESPIG). Membre de la Conférence des Grandes Écoles (CGE) et accréditée EPAS, l’école compte plus de 11 800 diplômés, 3 500 étudiants sur 4 campus (Paris, Nice, Los Angeles, Kunming) et 135 universités partenaires à travers le monde. Elle propose un Programme Grande École visé bac+5, des Bachelor et des BBA (bac+3) ainsi que des MBA, des MSc (bac+5) et des DBA (bac+8). Dotée d’un laboratoire de recherche en économie et en finance parmi les plus performants de France, l’IPAG figure au classement de Shanghai depuis 3 ans.