- Naval Group affiche la plus forte attractivité pour les candidats,
- Le salaire est, depuis 10 ans, le principal critère de choix d’un employeur,
- La sécurité de l’emploi, 1er critère en 2010, se retrouve à la 4ème place en 2019,
- La RSE augmente mais n’est pas encore un déterminant de la marque employeur.
Pour leurs 10 ans, les Randstad Awards consacrent Naval Group (ex DCNS) comme l’entreprise la plus attractive auprès du grand public en 2019. Ainsi, plus d’une personne sur deux qui connaît Naval group souhaiterait travailler pour le leader de l’ingénierie navale, selon l’étude Randstad Employer Brand Research 2019. Louis Vuitton Moët Henessy (LVMH – 55,7%) et bioMérieux (55,1%) se classent deuxième et troisième. Au-delà de ce classement, l’Employer Brand Research étudie chaque année les critères d’attractivité des entreprises. En 10 ans, ceux-ci ont évolué. Si le salaire reste depuis 2014 le principal levier pour attirer les talents, la sécurité de l’emploi, premier critère en 2010, s’est effondrée à la quatrième place en 2019. L’ambiance de travail a progressivement pris de l’ampleur pour s’imposer depuis 2015 comme le second critère de choix d’un employeur. L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle est également devenu un enjeu majeur pour les candidats, passant de la 7ème place en 2013 à la 3ème depuis 2017. Enfin, l’intérêt des missions, 4ème critère de choix entre 2010 et 2016 a brusquement décroché à la 6ème place en 2019.
« Les Randstad Awards reflètent la diversité des secteurs qui font la force de l’économie française. L’ingénierie navale, avec Naval Group, le luxe et l’art de vivre à la française, avec LVMH ou encore les biotechnologies avec bioMérieux, composent le podium de cette édition 2019. Ces trois fleurons ont compris l’importance de la marque employeur comme levier majeur de compétitivité à long terme. Mais il faut impérativement distinguer les valeurs sur lesquelles se construit l’image de marque de l’entreprise des critères de choix réels des candidats. Si ces deux aspects doivent être pris en compte dans la construction de la marque employeur, ils sont pourtant assez éloignés. Un salarié peut être sensible aux engagements sociétaux d’une entreprise, à sa politique de non-discrimination, mais c’est le salaire et l’ambiance de travail qui les convaincront a priori de pousser la porte de l’entreprise », analyse François Béharel, Président du groupe Randstad en France.