
Depuis 2014, les exécutifs locaux optimisent leurs dépenses pour faire face aux transferts de compétences dans un contexte budgétaire contraint. L’effort a porté en priorité sur les charges de fonctionnement (87%), la gestion de la dette (73%) et la masse salariale (71 %). Mais ces sources d’économies s’épuisent. Dans ce contexte, la baisse des emplois aidés complique l’équation : près de trois collectivités territoriales sur cinq (57 %) affirment rencontrer des difficultés d’organisation. C’est l’une des conclusions de l’édition 2018 du baromètre RH des collectivités locales, mené par le Pôle public du groupe Randstad France en partenariat avec Villes de France et l’Assemblée des Communautés de France (AdCF). Du fait de la diversité des missions confiées aux agents recrutés sous ce statut, ce sont les grandes communes (68%) et les communautés d’agglomération (60%) qui ont été le plus affectées par la réforme. Mais, grâce à des effectifs plus conséquents, elles ont réussi à surmonter les situations les plus délicates. Plus d’un quart des petites communes (29%), en revanche, rencontre des difficultés significatives d’organisation. Face à cette réalité, les élus locaux doivent s’adapter et déployer de nouvelles solutions pour maîtriser les effets de la réforme.
L’étude complète est à retrouver ici