Le monde du travail opère une transformation radicale, dans un contexte de crises multiples où se croisent innovations technologiques, plateformisation de l’économie, taux d’inflation élevés, évolutions démographiques et changement climatique. 

Nos carrières deviennent moins linéaires, les reconversions sont plus nombreuses et l’acquisition de nouvelles compétences devient indispensable pour maintenir son employabilité au long cours. Notre premier objectif devrait donc être la création d’un marché du travail à l’épreuve du temps, durable, fonctionnel et accessible à tous, le tout encadré par des politiques visant à assurer la sécurité et l’inclusion de chacun.

Cette nouvelle note de position de Randstad propose des recommandations pour développer un marché de l’emploi bien réglementé, tenant compte des nouvelles formes de contrats. À ce titre, elle met à exergue le CDI-I, une innovation sociale française unique, comme exemple de bonnes pratiques en matière de flexibilité responsable.

Dans un monde du travail en pleine mutation, Randstad plaide pour la mise en place de politiques accordant une importance particulière à :

• l’emploi : créer un marché du travail durable et ouvert garantissant à chacun l’accès à un emploi équitable et de qualité. 
• la rémunération : adapter les systèmes de protection sociale afin d’assurer aux salariés sécurité et flexibilité.
• la formation : faciliter l’acquisition de compétences et accompagner l’évolution des talents dans un monde du travail en pleine mutation.

créer un marché du travail durable et ouvert garantissant à chacun l’accès à un emploi équitable et de qualité.

Un marché du travail à l’épreuve du temps, durable et fonctionnel repose sur une réponse structurée des gouvernements, des employeurs et des travailleurs. 

Plus de deux milliards de personnes dans le monde travaillent toujours dans l’économie informelle, avec des droits et une protection sociale limités. Ce chiffre représente plus de 60% de la population active mondiale. 

Pour Randstad, les solutions à privilégier pour construire un marché du travail durable sont les suivantes :

• Favoriser les politiques actives du marché du travail qui aident les personnes en difficulté à accéder à l’emploi.
• Promouvoir des partenariats public-privé en vue de faciliter les transitions intersectorielles des travailleurs issus de secteurs en déclin. 
• Favoriser l’équité et la qualité de l’emploi via la modernisation du cadre réglementaire au profit de la portabilité des droits, pour garantir la mobilité, la transition et la sécurité des travailleurs indépendamment de leur contrat de travail.

améliorer les systèmes de protection sociale pour garantir sécurité et flexibilité

Dans un marché de l’emploi de plus en plus hétérogène, la modernisation de la protection  sociale et des filets de protection sociale est nécessaire pour garantir l’inclusion sociale.

En France, la branche du travail temporaire a su être en avance sur son temps en construisant un statut intérimaire combinant flexibilité et sécurité parmi les plus protecteurs en Europe. Mis en place en 2014, à l’initiative des partenaires sociaux et tout particulièrement de Randstad, le Contrat à Durée Indéterminée Intérimaire (CDI-I) constitue un modèle particulièrement novateur à même de répondre aux attentes des actifs de plus en plus en demande de flexibilité.

Ce contrat, qui fêtera bientôt ses 10 ans, est plébiscité durablement par ses bénéficiaires car il garantit une protection sociale, de la formation et une sécurisation des parcours aux salariés concernés. Il doit donc être impérativement être protégé de l’arrivée de contrats socialement moins-disant. 

A l’image que ce que la France a pu mettre en place pour les intérimaires, la priorité doit être l’élaboration de solutions qui facilitent la mise en place d’un système de protection sociale indépendant du contrat de travail, afin de garantir sécurité et flexibilité.

faciliter l’acquisition de compétences pour accompagner l’évolution des talents dans un monde du travail en pleine mutation

Il est largement admis que la formation de la main-d’œuvre actuelle et future est une priorité, et qu’il est urgent de renforcer la sensibilisation au sujet.

D’après les données de l’OCDE, 50% des adultes avant la pandémie de COVID-19 n’étaient pas en formation. Par ailleurs, le Forum économique mondial estime que plus d’un milliard de personnes devront se requalifier d’ici 2030, alors même que deux employeurs sur cinq dans les pays de l’OCDE font état de difficultés de recrutement majeures. 

Former la main-d’œuvre de demain reste un défi.

Les solutions de formation recommandées par Randstad pour faciliter l’évolution des talents dans un monde du travail en pleine mutation sont les suivantes : 

• Sensibiliser à l’acquisition des compétences, notamment via la reconversion et la montée en compétence, afin de renforcer l’employabilité.
• Réduire l’écart entre employeurs et secteur de l’éducation grâce à l’élaboration de politiques adaptées qui permettent la formation tout au long de la vie pour tous.
• Garantir l’accès à l’apprentissage tout au long de la vie pour éviter une fragmentation de la société.

Grâce à sa position de numéro 1 mondial sur le marché des ressources humaines, et fort de ses 900 points de présence en France, le groupe Randstad occupe une place privilégiée pour observer les tendances à l’œuvre dans le monde du travail.

Pour accéder à l’intégralité de la note de position, rendez-vous ici.